Tourisme
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Les premiers indices historiques de l’existence de SUPT sont donnés par le cartulaire de l’église Saint-Etienne de Besançon et datent du 12 ème siècle. Le village fut entièrement détruit par les troupes de Saxe Weymar, mercenaires du roi de France en 1639. Il ne reste de cette époque que la chapelle gauche et le chœur de cette « Mère Eglise « évidemment dédiée à Saint-Etienne et plus précisément à l’invention (la découverte) des reliques du Saint qui eut lieu en 415, le 3 Aout près de Jérusalem et dont on célèbre la commémoration par la fête patronale chaque année à cette date. Eglise Saint-Etienne L’Eglise renferme un riche patrimoine artistique avec son rétable entièrement de marbre polychrome et dont le tableau « La lapidation de Saint-Etienne » par Combette est une copie du tableau de Baudot de la cathédrale Saint-Jean de Besançon. Inscrit à l’inventaire des monuments historiques il a fait l’objet d’une restauration en 2003. Parmi les œuvres d’art de belles statues en bois polychromé ou doré dont les plus anciennes datent du 16ème y tiennent une place de choix. Le village Cette commune de 115 habitants, du canton de Champagnole, perchée à 670 mètres d’altitudeet dominant la vallée de l’Angillon possède plus d’une particularité qui lui confère de nombreux attraits touristiques et culturels. Le cadastre Le cadastre a été exécuté en 1823, révisé en 1934. Le nouveau cadastre date de 2003 et fait suite au remembrement. Les fontaines Le village comptait huit fontaines. De nos jours deux sont encore alimentées par une source et six sont fleuries. Alimentation en eau La commune est alimentée en eau par le réseau du Centre-Est qui possède l’un de ses plus beaux réservoir à Supt. La Mairie Tous les élèves sont aujourd’hui scolarisés à Andelot pour le primaire et Champagnole pour le secondaire. Dans les années 1930 une seule classe accueillait les 80 élèves agés de 5 à 14 ans du village et de ses hameaux qui comptaient environ 280 habitants. Le Moulin Un moulin, des scieries , un battoir ont fonctionné au lieu-dit Le moulin sur le ruisseau de la Doye jusque dans les années 1900. Ils appartenaient aux grand parents du savant Pasteur. Le pont sur La Doye a fait l’objet l’objet d’une restauration . Une souscription a été lancée avec succès pour sa réfection avec l’aide de “La Fondation du Patrimoine”. Le montant HT des travaux s’élèvait à 2770 € . Celui-ci a été financé de la manière suivante : Montant des vingt-six dons suite à la souscription 1400 € , subvention de la Fondation du Patrimoine 500 €, subvention du Conseil Général 554 €, participation du budget communal 316 €. La fromagerie a fermé en 1985. Il y eut jusqu’à huit cafés sur la commune. Il n’en reste qu’un, saisonnier, situé dans la forêt de la Joux “Au Chevreuil”. Forêt de la Joux et Canadiens La forêt occupe une grande partie des 1375 ha de surface communale : la forêt domaniale de la Joux avec ses 875 ha est chargée d’histoire. Elle abrita pendant les année 1917-1918 quelque 2400 bûcherons canadiens venus exploiter les bois pour étayer les tranchées . En moins de deux ans les scieries vont débiter 218 000 mètres cubes de grumes abattues et transportées par des chevaux. Le camp principal était installé dans la clairière du chevreuil ou des baraquements étaient édifiés. Il reste aujourd’hui le four à pain et un terrain de base-ball occupait l’actuelle aire de jeux. Les maladies et les accidents sont nombreux malgré la construction d’un hôpital près de la gare. Huit Canadiens sont enterrés au cimetière communal de Supt . Chemins et sentier Le sapin président actuel et la sècherie de la joux qui récolte , traite et conserve les graines d’essences arboricoles en vue de leur conservation et commercialisation est également sur le territoire de la commune . Son territoire est traversée par une grande partie de la route touristique des sapins. La mairie qui abritait l’école a été construite en 1856. De nombreux sentiers de randonnée pédestre, VTT, équestre balisés prennent leur départ ou passent par la commune. |